Le dioxyde d'azote (NO2)

Gaz très toxique qui pénètre profondément dans les poumons et irrite les bronches

Le dioxyde d’azote est gaz toxique qui pénètre profondément dans les poumons et irrite les bronches. C’est un polluant dit « local », ses concentrations varient fortement d’une station de mesure à une autre. Le dioxyde d’azote est un polluant primaire (émis directement par des sources identifiées) et est un bon traceur du trafic routier.

 

La moyenne des concentrations en dioxyde d’azote a diminué de 33% entre 2012 et 2021 (en partie liée à la baisse des émissions régionales). La forte baisse mesurée en 2020 est attribuable aux mesures de restrictions des déplacements lors des confinements causés par la pandémie de Covid-19. Un léger regain des concentrations est à noter pour 2021.

 

Aucun dépassement de la valeur limite en moyenne annuelle n’a été enregistré depuis 2012.  

 

 

 

 

 

 

 

Ozone (O3)

Gaz agressif qui provoque de la toux, des altérations pulmonaires et des irritations oculaires

 

L’ozone est un gaz qui provoque de la toux, des altérations pulmonaires et des irritations oculaires. C’est un polluant dit « régional » car il peut se transporter sur de longues distances, ses concentrations sont relativement homogènes sur une large zone. Ce polluant secondaire n’est pas émis directement par des sources mais formé, à travers des réactions chimiques, à partir d’autres polluants primaires dans l’atmosphère. L’ozone troposphérique (du sol à environ 10 km d’altitude) nuit à la santé et la végétation, il n’est pas à confondre avec l’ozone stratosphérique qui filtre les rayons UV néfastes du soleil (couche d’ozone). Il s’agit de la même espèce chimique mais située à des altitudes différentes (troposphère et stratosphère).

 

La moyenne des concentrations en ozone a augmenté de 9% entre 2012 et 2021 (en partie liée à des conditions météorologiques, notamment estivales, de plus en plus propices à la formation photochimique de l’ozone. Lors des années 2016 et 2021, les concentrations ont chuté à cause de saisons estivales peu ensoleillées.

 

 

Il n’existe pas de valeur réglementaire pour la moyenne annuelle de l’ozone.

 

 

 

 

 

Particules

 

Les particules sont des éléments solides et/ou liquides en suspension dans l’air issues de sources anthropiques et naturelles. C’est un mélange complexe d’espèces chimiques (carbone suie, composés organiques/inorganiques, métaux, etc.) d’origine primaire (directement émises) et secondaire (formées par réaction dans l’atmosphère). La durée de vie relativement longue et la multiplicité des sources rendent difficile l’origine des particules. Cependant certains traceurs chimiques permettent d’appréhender la prédominance de certains secteurs émetteurs (agriculture, résidentiel, transports routiers, etc.).

 

Les particules ont des concentrations relativement homogènes sur la région en raison de leurs sources multiples.

Certaines particules peuvent avoir des propriétés mutagènes et cancérigènes selon leur composition et leur taille.

 

 

 

Particules PM10

Particules de diamètre inférieur à 10 µm qui peuvent irriter et altérer les fonctions respiratoires
Certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes.

 

Les particules PM10 sont des ensembles de particules inférieures ou égales à 10 micromètres.

La moyenne des concentrations en particules PM10 a diminué de 25% entre 2012 et 2021 (en partie liée à la baisse progressive des émissions régionales).

 

Aucun dépassement de la valeur limite en moyenne annuelle n’a été enregistré depuis 2012.

 

 

 

 

 

 

Particules PM2.5

Particules de diamètre inférieur à 2,5 μm ou particules fines qui ont un impact sanitaire plus important que les particules PM10
Certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes.

 

Les particules PM2.5 sont des ensembles de particules inférieures ou égales à 2.5 micromètres.

La moyenne des concentrations en particules PM2.5 a diminué de 42% entre 2012 et 2021 (en partie liée à la baisse marquée des émissions régionales).

 

Aucun dépassement de la valeur limite en moyenne annuelle n’a été enregistré depuis 2012.